Dans cette section, nous partageons des articles, des reportages et des publications médiatiques en lien avec la mission d'Éco-corridor Lanaudois.
24 Juillet 2025
Une étude québécoise révèle que l’acide bétulinique, une molécule présente en grande quantité dans l’écorce de bouleau, pourrait inhiber l’entrée de virus dangereux comme le VIH, l’Ebola ou la dengue dans les cellules humaines. En modifiant cette molécule avec un sucre, les chercheurs ont créé des composés plus solubles et moins toxiques, prometteurs pour le développement futur de traitements antiviraux à large spectre. Ces travaux soulignent également le potentiel encore largement inexploité des ressources naturelles québécoises, notamment des résidus forestiers, pour des applications médicales innovantes. Photo : David Boily, La Presse
24 Juillet 2025
Les tourbières québécoises stockent des milliards de tonnes de carbone, contribuant ainsi à limiter le réchauffement climatique. Pourtant, ces milieux fragiles sont menacés par l’étalement urbain et le drainage, ce qui libère d’importantes quantités de gaz à effet de serre. Des recherches inédites, notamment dans la réserve naturelle du Lac-à-la-Tortue, visent à mieux comprendre la dynamique du carbone dans ces écosystèmes afin de guider leur conservation et valoriser leur rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques. Photo : Ivanoh Demers, Radio-Canada
22 Juillet 2025
Une nouvelle manifestation s’est tenue devant l’Assemblée nationale du Québec pour s’opposer au projet de loi 97 sur le régime forestier. Organisée par le Front de Résistance Autochtone Populaire (FRAP), cette mobilisation demande le retrait total du projet, dénonçant l’impact négatif sur les territoires autochtones et l’interdiction d’accès à certaines zones forestières pour toute la population. La ministre des Ressources naturelles et des Forêts affirme que des amendements seront proposés, mais les opposants y voient surtout des modifications superficielles. Photo : Vincent Gosselin, Radio-Canada
22 Juillet 2025
L’APNQL annonce son retrait complet de la table de concertation mise en place pour amender le projet de loi 97 sur le régime forestier. Le chef Francis Verreault-Paul dénonce le manque de respect du gouvernement envers les droits ancestraux, la cogestion des forêts et le rejet du retrait du zonage forestier prioritaire. Face à ce blocage, des recours juridiques sont envisagés. Le gouvernement Legault affirme vouloir poursuivre le dialogue avec les communautés autochtones, malgré les tensions grandissantes. Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
22 Juillet 2025
Une importante manifestation organisée par le Front de Résistance Autochtone Populaire (FRAP) a eu lieu devant le Parlement du Québec pour dénoncer le projet de loi 97, jugé trop permissif envers l’exploitation forestière. Des communautés autochtones et des groupes environnementaux dénoncent un risque accru de destruction des territoires, tandis que la ministre des Ressources naturelles assure que des amendements seront apportés pour mieux protéger les Premières Nations et assurer la pérennité de la filière forestière. Ce bras de fer souligne les tensions croissantes autour de la gestion durable des forêts québécoises. Photo : Édouard Plante-Fréchette, La Presse
11 Juillet 2025
Dans les Laurentides, autoroutes et routes coupent en deux l’habitat de nombreuses espèces. Une étude menée par Éco-Corridors laurentiens révèle que seuls certains ponts aux larges ouvertures et aux berges sèches sont vraiment utilisés par la faune, comme les cerfs de Virginie. Loups, lynx, orignaux et ours, eux, restent largement absents. En aménageant les infrastructures existantes – ajout de berges, tablettes, clôtures pour guider les animaux – on pourrait améliorer la connectivité écologique à moindre coût. Un enjeu vital pour la biodiversité, la sécurité routière… et l’adaptation aux changements climatiques. Photo : Éco-Corridors laurentiens
11 Juillet 2025
Sous la pression d’hivers imprévisibles, de pluies diluviennes et de rafales extrêmes, les parcs régionaux du Québec s’organisent. Leur nouveau plan stratégique 2025-2030 mise sur l’adaptation : relocalisation de sentiers, remplacement de ponceaux, diversification des activités et achat d’équipements spécialisés. En tête de file, le parc Val-David–Val-Morin collabore avec Living Lab Laurentides pour repenser ses aménagements. Objectif : limiter les dégâts, protéger la nature et maintenir l’accès au plein air malgré les bouleversements climatiques. Photo : Robert Skinner, La Presse
10 Juillet 2025
Dans le sud du lac Kénogami, un bouleau vieux de 450 ans symbolise le combat mené par l’Association pour la protection du lac Kénogami pour sauvegarder l’une des dernières vieilles forêts du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Malgré plus de 20 ans de consultations, ce territoire convoité par les forestières reste sans statut de protection permanent. André Douillard et ses alliés plaident pour un projet récréotouristique durable, mettant en valeur la biodiversité et le potentiel écotouristique des rivières et montagnes environnantes. Ils dénoncent l’injustice d’un système qui freine la création d’aires protégées, alors que Québec prévoit réserver rapidement 30 % de la forêt publique aux usages industriels. La question centrale : une forêt ancienne a-t-elle plus de valeur debout que transformée en bois d’œuvre ? Photo : Edouard Plante-Fréchette, La Presse
10 Juillet 2025
Dans la région de Dolbeau-Mistassini, la crise forestière met à mal une industrie familiale et ses travailleurs. Avec la fermeture des scieries de Rémabec, près de 2000 emplois ont disparu, laissant les machines au chômage et les entrepreneurs endettés. Face à un bois difficile à rentabiliser et à une absence de soutien gouvernemental, les travailleurs cherchent des alternatives, parfois loin de chez eux. Le maire Louis Ouellet alerte sur le risque de voir s’effondrer toute l’économie locale, qui dépend fortement de la forêt. Il appelle à investir dans de nouvelles technologies pour éviter un « village fantôme ». Photo : Edouard Plante-Fréchette, La Presse
10 Juillet 2025
Alors que le projet de loi 97 vise à moderniser le régime forestier québécois en réservant plus de 30 % de la forêt publique à l’industrie, travailleurs, communautés autochtones et écologistes s’élèvent contre cette privatisation déguisée. Ils dénoncent une consultation insuffisante, la menace aux droits ancestraux et un recul démocratique important. Les cosignataires appellent l’opposition à l’Assemblée nationale à demander le retrait du projet et à rouvrir un vrai dialogue avec toutes les parties concernées, notamment les Premières Nations et les experts. Protéger la forêt publique, héritage commun, est un devoir collectif pour préserver emplois, biodiversité et cohésion sociale. Photo : Edouard Plante-Fréchette, La Presse
8 Juillet 2025
Le projet de loi 97, censé moderniser le régime forestier du Québec, soulève l’indignation des Premières Nations. Ignorés des consultations officielles, les chefs héréditaires et gardiens du territoire dénoncent une réforme qui confie encore plus de pouvoir aux compagnies forestières, au détriment des droits ancestraux. Sur le terrain, la mobilisation s’organise : des tipis sont érigés, des routes surveillées, des voix se lèvent. Derrière cette lutte : une volonté de protéger les terres pour les générations futures et de faire reconnaître des modes de gouvernance traditionnels encore niés par l’État. Carte : Simon Filiatrault / Radio-Canada
8 Juillet 2025
Depuis mai, des gardiens du territoire innu, menés par Guy Paul et l’alliance MAMO, bloquent des coupes forestières au nord du Lac-Saint-Jean. Leur cible : le projet de loi 97, qui réserverait un tiers des forêts publiques à l’industrie. Alors que Québec refuse de reculer, la tension monte. Plusieurs chefs autochtones, dont celui de Mashteuiatsh, dénoncent une réforme imposée sans consultation. Environnementalistes, municipalités et zecs partagent leur inquiétude. Le projet menace la biodiversité, la gouvernance locale et les efforts de protection du caribou forestier. La grogne s’intensifie, sur fond de menaces d’escalade à l’automne. Photo : Edouard Plante-Fréchette, La Presse