Dans cette section, nous partageons des articles, des reportages et des publications médiatiques en lien avec la mission d'Éco-corridor Lanaudois.
11 Juin 2025
Face aux nombreuses critiques concernant son projet de loi 97 sur la gestion forestière, la ministre Maïté Blanchette Vézina annonce une révision majeure du texte. Ce recul survient après les préoccupations exprimées par les Premières Nations, les scientifiques et les groupes environnementaux sur les risques pour la biodiversité et la gouvernance des forêts publiques. Les consultations se poursuivront cet été. Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
11 Juin 2025
Une classe de 5e et 6e année réagit vivement à la réforme forestière de la CAQ, qu’elle juge dangereuse pour la nature, les communautés autochtones et la biodiversité. Dans une lettre percutante publiée dans Le Devoir, les jeunes appellent la ministre à reconsidérer ses priorités et rappellent l’importance de protéger les forêts pour les générations futures. Photo: Olivier Zuida Le Devoir
11 Juin 2025
La fermeture soudaine de sept usines de la filiale Arbec de Rémabec affecte durement plusieurs municipalités du Québec, notamment Port-Cartier, Parent et Saint-Roch-de-Mékinac. Environ 1400 travailleurs se retrouvent sans emploi. Les maires dénoncent un coup dur pour leur tissu socio-économique local et appellent à une intervention rapide du gouvernement. En plus des pertes d’emploi, les enjeux liés à la rétention du personnel qualifié et aux impacts régionaux sur le tourisme et l’économie inquiètent les élus. La situation est attribuée à un cocktail de pressions économiques, incluant les droits de douane américains, le prix élevé du bois rond, et les blocus autochtones. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
11 Juin 2025
Face à la crise provoquée par les blocages de routes forestières et la mise à l’arrêt des usines Arbec, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, promet de revoir son projet de loi sur le régime forestier. Elle annonce des amendements majeurs, en collaboration avec les Premières Nations, afin de répondre aux préoccupations de l’industrie, des travailleurs et des communautés locales. La ministre appelle au dialogue respectueux et demande la fin des blocus, alors que plusieurs acteurs dénoncent les effets du projet actuel sur l’avenir du secteur forestier québécois. Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes.
11 Juin 2025
Lucas Alejandro Garibaldi, agronome et co-auteur du dernier rapport de l’IPBES, alerte sur l’effondrement de la biodiversité. Il appelle à transformer notre modèle économique et nos modes de vie pour préserver la nature. Selon lui, les gouvernements ne font pas assez, et il est urgent d’agir pour protéger la planète et notre santé.
11 Juin 2025
Le gouvernement Legault fait face à une forte opposition sur deux projets de loi : une réforme énergétique adoptée sous bâillon, critiquée pour affaiblir la Régie de l’énergie, et une réforme forestière qui cède une grande partie de la forêt publique à l’industrie. Cette dernière provoque la colère des Premières Nations, des élus régionaux et des environnementalistes, avec des blocus déjà en cours. Les municipalités rejettent aussi le projet, dénonçant une perte de confiance. Le gouvernement maintient sa position malgré les critiques. PHOTO : ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
3 Juin 2025
Plusieurs spécialistes dénoncent la réforme du régime forestier proposée par le gouvernement du Québec, qu’ils jugent inadéquate face à la crise climatique. Selon eux, la stratégie actuelle mise sur une sylviculture intensive au détriment des écosystèmes naturels, essentiels à la résilience des forêts. Les experts recommandent de protéger davantage les forêts matures plutôt que de les exploiter, soulignant que les mécanismes naturels de régénération sont affaiblis par l’aménagement actuel. Ils regrettent également l’absence de scientifiques indépendants aux consultations publiques sur le projet de loi. Photo: Alexandre Shields Le Devoir
3 Juin 2025
Le projet de réforme du régime forestier du gouvernement Legault est vivement critiqué par des Premières Nations et des municipalités régionales, qui dénoncent un recul majeur en matière de gouvernance et de respect des droits. Prévoyant de concéder au moins 30 % des forêts publiques à l’industrie, le projet est jugé centralisateur, excluant les communautés locales des décisions d’aménagement. Des blocus ont déjà été érigés, et plusieurs voix – autochtones, municipales, scientifiques et environnementalistes – alertent sur une crise sociale et écologique imminente. Photo : Alain Roberge, Archives La Presse.
3 Juin 2025
Dans cet article, quatre experts en foresterie plaident pour que la forêt naturelle demeure la pierre angulaire de l’aménagement forestier durable, notamment face aux changements climatiques. Ils critiquent le projet de loi 97 qui, malgré l’utilisation du terme « aménagement écosystémique », écarte la forêt naturelle comme référence, au profit d’une intensification sylvicole. Or, la science démontre que la biodiversité et les mécanismes naturels d’adaptation de la forêt sont essentiels à sa résilience. Les auteurs exhortent donc le gouvernement à revoir sa réforme en s’appuyant sur les connaissances scientifiques. Photo: Olivier Zuida Le Devoir
2 Juin 2025
Une quarantaine de scientifiques alertent sur la mise en place trop rapide du nouveau régime forestier. Ils soutiennent que le concept de triade, qui divise le territoire en zones de conservation, foresterie écologique et exploitation, doit être mieux défini et adapté aux régions. Ils recommandent des projets pilotes suivis sur plusieurs années avant une application à grande échelle, pour protéger la biodiversité et assurer une gestion durable. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
1 Juin 2025
Selon une analyse du Devoir, la réforme forestière proposée par le gouvernement Legault pourrait placer plus de 135 000 km² du territoire québécois sous le contrôle de l’industrie forestière. Et ce chiffre pourrait être encore plus élevé, notamment dans les régions comme Lanaudière, où l’on travaille pourtant pour la création d'un Éco-corridor. Plusieurs experts dénoncent un système qui laisse aux entreprises la responsabilité d’aménager la forêt publique, tout en minimisant les enjeux de conservation et les droits des communautés locales. Des cas de conflits d’intérêts sont également soulevés, notamment dans le rôle de certains hauts fonctionnaires liés à l’industrie. Cette réforme soulève de graves inquiétudes sur l’avenir de nos forêts et sur l’indépendance des décisions politiques. Photo: Alexandre Shields Le Devoir
31 Mai 2025
En réaction au projet de loi 97 du gouvernement Legault, qui réserve près d’un tiers des forêts publiques québécoises à l’industrie, l’alliance Mamo — regroupant des Chefs héréditaires et Gardien.ne.s des territoires Atikamekw, Innus et Abénakis — a envoyé un « ordre d’expulsion » aux entreprises forestières. Elles doivent cesser immédiatement les coupes sur leurs territoires non cédés. L’alliance rappelle que la destruction des forêts menace leur milieu de vie, leur identité et leur droit de transmettre un territoire sain aux générations futures. Ce geste s’inscrit dans un contexte de forte contestation, incluant des syndicats forestiers qui dénoncent un manque de consultation sérieuse et appellent à un dialogue social inclusif. La situation souligne l’urgence d’une gestion durable et partagée des forêts, respectueuse des droits autochtones et des enjeux environnementaux. Crédits photos : PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE